DIY : quelle technique pour souder à domicile ?

Bricoleurs et amateurs de projets DIY, vous allez vous reconnaître : vous êtes plongé dans vos travaux de réparation ou d’assemblage, et vous découvrez que vous allez forcément devoir passer par la case « soudage » ou « brasage » pour un résultat pro. Si certains ont assuré leurs arrières avec un poste à souder, la majorité des bricoleurs devront prendre leur mal en patience en attendant de s’équiper en conséquence.

Contrairement à la légende urbaine, il n’est pas nécessaire de comprendre les principes du soudage pour pouvoir souder en toute sécurité. Bien sûr, il y a des règles de base à suivre et il faut utiliser l’équipement de sécurité approprié, mais avec un peu de pratique, toute personne ayant un peu de savoir-faire mécanique peut apprendre à souder.

Le choix du matériel de soudage peut être une tâche ardue en soi. Il existe de nombreuses variantes, de l’oxygène/acétylène à l’arc électrique en passant par le soudage TIG ou encore la nouvelle technologie Inverter. Il est donc bon de commencer par savoir quel type de soudage est le plus adapté aux projets que vous allez prendre en charge. Nous allons présenter brièvement les différents types de soudage, en commençant par le soudage à l’oxygène/acétylène qui reste le plus courant.

#1 Le soudage à l’oxygène/acétylène

Une des plus anciennes méthodes de soudage des métaux consiste à utiliser les mêmes réservoirs d’oxygène/acétylène que ceux qui alimentent les chalumeaux. En remplaçant la pointe du chalumeau par une pointe spécifiquement conçue pour le soudage, ce procédé peut être utilisé pour assembler l’acier carbone (ou acier doux) ainsi que l’acier inoxydable (ou inox), quelle que soit son épaisseur.

Bien que cette méthode de soudage aboutisse à des soudures propres, esthétiques et solides, elle demande une certaine dextérité et beaucoup de pratique. Les soudeurs inexpérimentés vont probablement rencontrer un certain nombre de problèmes, avec des trous un peu partout sur le joint, ou encore une soudure qui n’adhère pas et qui finit par céder au refroidissement. Pour ces raisons, nous vous recommandons d’utiliser les réservoirs pour la découpe et d’essayer une forme de soudage plus conventionnelle dans votre atelier.

#2 Le soudage à l’arc électrique ou soudage à la baguette

Il s’agit d’une forme de soudage à l’arc électrique qui utilise de l’électricité à haute tension par l’intermédiaire d’une électrode (baguette) qui est reliée à la pièce à souder, laquelle est mise à la terre via le poste à souder. Les baguettes de soudage sont recouvertes d’un flux qui brûle pendant le processus de soudage, créant ainsi un écran de gaz inerte autour de la soudure. Bien que cette méthode de soudage soit couramment utilisée pour la réparation automobile, elle présente certains inconvénients.

Il est difficile de souder dans des espaces restreints avec un poste à souder à baguette, et le soudage de matériaux très fins comme les panneaux de carrosserie peut être un véritable défi. Les postes à souder à baguette se caractérisent toutefois par leur simplicité et leur prix compétitif. Si vous voulez souder sans vous prendre la tête et que vous avez un budget serré, un poste à souder à arc électrique doté d’une panne conventionnelle fera largement l’affaire.

#3 Le soudage MIG

Le soudage MIG est le nom commun d’un procédé de soudage connu sous le nom de soudage à l’arc en métal gazeux. Le terme MIG signifie « Metal Inert Gas » (gaz inerte métallique), un terme issu des premiers jours du soudage à l’arc. Comment fonctionne un poste à souder MIG?

Le procédé MIG comprend en fait l’alimentation automatique d’un fil-électrode continu et consommable qui est protégé par un gaz externe, généralement de l’argon ou du dioxyde de carbone. Ces machines sont parfois appelées postes à souder « à fil » et sont très polyvalentes.

Les petites unités MIG fonctionnent bien sur l’acier, sont peu coûteuses et faciles à utiliser. Elles produisent des soudures de haute qualité sur des matériaux de différents types et épaisseurs. Le soudage avec un MIG ne produit pas les scories ou les éclaboussures habituelles des postes à souder à l’électrode. Avec un peu de pratique, même un soudeur amateur peut aboutir à un résultat quasi-professionnel avec un poste MIG.

#4 Le soudage TIG

Le procédé de soudage à l’arc au gaz tungstène est communément appelé soudage TIG. Il s’agit de l’abréviation de Tungsten Inert Gas. Cette méthode de soudage est particulièrement utile si le matériau à souder est fait d’aluminium, d’acier au chrome-molybdène ou encore s’il faut souder des pièces fines. Le procédé TIG utilise une électrode en tungstène non consommable, qui est reliée au poste à souder par un câble.

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